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Comment imposer les locations et sous-locations d’immeuble ?

La sous-location d’un bien immeuble génère plusieurs revenus :

  • les revenus de la location nue perçue par le propriétaire-bailleur,
  • les revenus de la sous-location nue ou meublée perçues par le locataire-bailleur.

La question se pose de savoir dans quelle catégorie il convient de ranger ces différents revenus et surtout si la sous-location du bien entraîne une requalification des revenus perçus par le propriétaire bailleur au titre de la location nue de son bien.

PRINCIPES À METTRE EN ŒUVRE
Nature de la location Catégorie de revenu Références
Locations nues Revenus fonciers CGI art. 14
Locations en meublé (1) BIC CGI art. 35,I.5° bis
Sous-locations nues (2) BNC CGI art. 92
Sous-locations en meublé (3) BIC BOFiP-RFPI-CHAMP-10-30-07/09/2016
(1) Revenus provenant de la location en meublé effectuée à titre habituel ou, à compter de l’imposition des revenus de 2017, à titre occasionnel et quelle que soit la qualité de celui qui loue, propriétaire ou locataire principal.

(2) Profits réalisés par des personnes qui sous-louent à des tiers des immeubles dont elles sont locataires.

(3) Dans ce cas, ces revenus prennent la nature de revenus commerciaux.

Par conséquent, dès lors que le contrat de bail porte sur un immeuble nu, les loyers perçus par le propriétaire du bien sont à déclarer dans la catégorie des revenus fonciers, le fait que le bien fasse, par ailleurs, l’objet d’une sous-location en meublé par le locataire en titre est sans incidence sur la catégorie de revenu dont relève le propriétaire.

En revanche, le locataire principal qui, lui, donne en sous-location meublée le bien auprès d’une tierce personne, doit déclarer les revenus perçus dans la catégorie des BIC.

Source : rép. Frassa, n° 23432, JO 9 mars 2017, Sén. quest. p. 1024